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Second tour des élections législatives – soutien à Florence Roger, candidate NUPES

À l’issue du premier tour des élections législatives pour les Français de la circonscription Amérique du Nord, qui comprend les États-Unis et le Canada, les deux candidats en lice pour le second tour sont le député sortant de la République en marche, Roland Lescure, et la candidate de la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale, NUPESFlorence Roger.

Français du monde-adfe New York se réjouit de l’arrivée au second tour de la candidate de l’union des partis de gauche, et appelle nos compatriotes de la circonscription à lui apporter leurs suffrages pour le second tour, afin qu’elle défende à l’Assemblée nationale les valeurs progressistes, écologiques et sociales qui sont celles de l’association, et représente au mieux les droits et les intérêts des Françaises et Français de l’étranger.

Que ce soit par Internet, du vendredi 10 juin 6 heures EST au jeudi 15 juin 6 heures ESTpar procuration établie jusqu’à la veille du scrutin auprès d’un agent consulaire, ou à l’urne le samedi 18 juin de 8 à 19 heures, votez pour la candidate de la gauche unie, Florence Roger !

N’hésitez pas à nous contacter en écrivant à fdm.newyork@gmail.com si vous avez besoin d’un mandataire pour voter par procuration !

Bien cordialement,

Le Bureau de Français du monde-adfe

Lien vers le communiqué du Bureau national de Français du monde-adfe :

https://www.francais-du-monde.org/2022/06/08/1er-tour-des-elections-legislatives-2022-francais-du-monde-adfe-se-rejouit-des-resultats/

fdm.newyork@gmail.com est l’adresse email de la section de New York de l’association Francais du Monde-ADFERetrouvez-nous sur : www.francais-du-monde-nyc.com

Élections législatives : nos questions aux candidats

Les deux tours des élections législatives ont lieu les 3 et 17 juin dans notre circonscription. Dans ce cadre, la section de New York de Français du Monde – ADFE a contacté les candidats défendant nos valeurs progressistes et humanistes et leur a posé les questions suivantes :

– Quelles sont vos propositions concernant l’offre d’enseignement pour les enfants français vivant à l’étranger ?
– Comptez-vous oeuvrer au maintien et à l’amélioration du dispositif d’aide financière à la scolarité ?
– Quelles mesures comptez-vous proposer pour améliorer le service public consulaire compte tenu des contraintes budgétaires ?
– Quelles sont vos propositions concernant l’accueil et la valorisation de l’expérience des Français expatriés rentrant s’installer en France ?
– Si vous êtes élu, comment comptez-vous garder un contact avec la circonscription ?
– Pour finir, quelle est la mesure principale pour les Français de la circonscription que vous comptez défendre à l’assemblée ?

Les réponses des différents candidats sont publiées sur le site de la section ainsi que sur notre compte facebook dans l’ordre dans lequel elles ont été reçues.
Nous n’y avons fait aucune modification (mis à part de mise en page).

Les réponses de David Sanchez (Nouvelle Donne)
Les réponses de Clémentine Langlois (La France Insoumise)
Les réponses de Yan Chantrel (Parti Socialiste)

 

Élections législatives : les réponses de Yan Chantrel (Parti Socialiste)

Quelles sont vos propositions concernant l’offre d’enseignement pour les enfants français vivant à l’étranger ?

Je souhaite mettre en place un Plan “Education française pour tous” pour notre circonscription. Il y aura plusieurs axes pour ce plan, avec notamment un travail à faire pour maîtriser les frais de scolarité en imposant des règles de bonne gestion aux établissements, établis sur des critères financiers précis. Je souhaite aussi travailler à élargir les conditions d’attribution des bourses scolaires pour qu’il y ait plus de familles des classes moyennes qui accèdent aux Lycées français. Il faut pouvoir aussi mettre en place des partenariats forts avec les pays d’accueil comme cela se fait au Québec, c’est important de travailler main dans la main avec nos homologues canadiens et américains pour généraliser les classes bilingues publiques par exemple. Je souhaite également augmenter le budget concernant la programme Français Langue Maternelle (FLAM) en permettant le financement d’une fédération des FLAM aux États-Unis.
 

Comptez-vous œuvrer au maintien et à l’amélioration du dispositif d’aide financière à la scolarité ?

Oui je souhaite conserver le dispositif actuel et en améliorer les conditions d’attribution.
En tant qu’élu consulaire, je participe au conseil consulaire pour l’attribution des bourses scolaires. Cela me permet de constater concrètement que beaucoup de familles de la classe moyenne en sont exclus. Nous devons conserver le système de bourses actuel en élargissant leurs conditions d’attribution et en les adaptant afin de prendre en compte le niveau de vie Nord-américain.

 

Quelles mesures comptez-vous proposer pour améliorer le service public consulaire compte tenu des contraintes budgétaires ?

Je souhaite renforcer les mesures de simplification administrative et rendre les démarches moins lourdes. Désormais il est possible de s’inscrire auprès de son consulat par internet et de mettre son profil à jour en ligne, ce qui est une réelle avancée. Il y a également la fin de la double comparution pour les passeports que nous avons obtenue en tant qu’élu consulaire. Mais je veux aller beaucoup plus loin. Notamment en créant un véritable registre d’état civil électronique, en dématérialisant au maximum les actes administratifs et notamment les certificats de vie. Je souhaite aussi promouvoir et garantir un vote sécurisé en ligne pour toutes les élections, rendre les services fiscaux français accessibles avec un interlocuteur unique et une plateforme dédiée et permettre l’accès à un référent fiscal dans chaque consulat.
Je souhaite que les économies générées par la numérisation soient intégralement réinjectées dans les budgets concernant les dispositifs et les programmes d’aide aux Français de l’étranger.

 

Quelles sont vos propositions concernant l’accueil et la valorisation de l’expérience des Français expatriés rentrant s’installer en France ?

Il est regrettable d’entendre tant de Français expliquer qu’ils ont essayé de rentrer en France mais sont repartis à cause des difficultés administratives rencontrées. L’administration française n’est pas assez formée à recevoir les cas particuliers des Français qui reviennent au pays malheureusement. Je souhaite un guichet unique pour les Français qui retournent en France, avec des interlocuteurs qui comprennent les difficultés qu’ils rencontrent, pour faciliter l’accès au logement, à la Sécurité Sociale et à la réintégration dans la société française. Il est aussi important de faire preuve de pédagogie auprès des employeurs français afin qu’ils voient les Français ayant eu des expériences à l’étranger comme une richesse pour leur entreprise.

 

Si vous êtes élu, comment comptez-vous garder un contact avec la circonscription ?

À l’image de la campagne que j’ai menée, je souhaite effectuer mon mandat de député en consultant mes concitoyens d’Amérique du Nord via une plateforme participative pour prendre les avis, continuer à échanger, et nourrir ma réflexion lorsque je travaillerai sur des textes de lois au parlement. Je souhaite donner une voix aux Français d’Amérique du Nord.
Je souhaite aussi organiser un réseau de relais solide sur tout le territoire d’Amérique du Nord et je m’engage à venir plusieurs fois par mois dans la circonscription quand l’Assemblée nationale siégera. Quand elle ne siégera pas, je serai évidemment à temps plein dans notre circonscription puisque c’est chez moi, je ne compte pas passer l’été à Paris!

 

Pour finir, quelle est la mesure principale pour les Français de la circonscription que vous comptez défendre à l’assemblée ?

Notre projet est un tout mais je me battrai pour mettre en place le plan éducation française pour tous afin de garantir un système diversifié et accessible pour tous en fonction de ses choix de vie et d’éducation. Mon objectif est de faire adopter l’ensemble des propositions inscrites dans notre projet au cours de la prochaine legislature.

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site officiel: http://yanchantrel.com
page Facebook: https://www.facebook.com/yanchantrel2017/

Élections législatives : les réponses de Clémentine Langlois (La France Insoumise)

Quelles sont vos propositions concernant l’offre d’enseignement pour les enfants français vivant à l’étranger ?

Les Lycées Français à l’étranger sont des établissements d’enseignement primaires et secondaires, membres de l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger (AEFE).
Ce réseau rassemble au total près de 500 établissements scolaires, implantés dans 137 pays, qui scolarisent plus de 340 000 élèves dont 60 % sont étrangers et 40 % sont français.
Tous sont homologués par le ministère de l’Éducation Nationale, mais une petite partie seulement est en gestion directe de l’AEFE : la plupart d’entre eux, et en particulier tous ceux d’Amérique du Nord, (une cinquantaine d’établissements au total), sont juridiquement des associations ou organisations locales, qui ont passé une convention ou un simple accord de Partenariat avec la France, dans le but de proposer des programmes Français ou compatibles avec les programmes français, en échange d’une aide et d’une ‘labellisation’.
La philosophie de la France Insoumise n’est pas de décliner la nationalité française en fonction de critères de localisation, ou encore moins de couleur, de religion ou autre genre. Les Français doivent avoir les mêmes devoirs, mais aussi les mêmes droits, où qu’ils se trouvent.
De manière réaliste, il n’est pas possible d’envisager de proposer aux Français ou qu’ils se trouvent dans le monde la garantie de la gratuité de l’enseignement, dans des établissements qui par ailleurs -quelles que soient leurs qualités pédagogiques et professionnelles- sont fondamentalement économiquement indépendants et doivent équilibrer leurs comptes en payant les enseignants essentiellement avec les frais de scolarité qu’ils perçoivent, complétés le cas échéant par quelques subventions.
Néanmoins, il ne nous parait pas juste que les élèves français à l’étranger étudiant dans des établissements habilités par notre pays, dont les parents sont en général français et issus du système politique, économique et scolaire français, ne disposent pas de plus d’avantages sur les frais de scolarité (hormis le système de bourses) que les élèves d’autres nationalités qui y étudient.

 

Comptez-vous œuvrer au maintien et à l’amélioration du dispositif d’aide financière à la scolarité ?

Nous sommes, dans le principe, en faveur d’un accroissement des subventions accordées par la France à ces établissements, visant à prendre en charge spécifiquement une partie importante du montant des frais de scolarité actuels des élèves français à l’étranger qui y étudient – subvention qui pourrait permettre d’atteindre une diminution de l’ordre de 50 % du montant des frais de scolarité.
Ce principe devra cependant être analysé au regard de l’impact fiscal, les frais de scolarité des Français résident à l’étranger étant rémunérés et imposés à l’étranger étant dans de nombreux pays déductibles pour partie des impôts sur le revenu payés localement. Une autre piste de soutien pourrait dès lors être, au-delà des subventions aux établissements, une déduction fiscale de tout ou partie des frais de scolarité pour les élèves français à l’étranger étudiant dans des établissements habilités par notre pays, dont les parents sont rémunérés et imposés en France.

 

Quelles mesures comptez-vous proposer pour améliorer le service public consulaire compte tenu des contraintes budgétaires ?

La France en général est très en pointe en ce qui concerne l’utilisation des technologies Internet, si on regarde par exemple le nombre et la qualité des sites Internets et du commerce en ligne dans notre pays.
Ceci est encore plus vrai pour notre secteur public, qui a particulièrement bien su prendre le virage de ces nouvelles technologies : regardez par exemple les services en ligne proposés par les municipalités (commande de documents, suivi de dossiers, consultations d’informations), ou encore les services fiscaux ou sociaux  qui proposent tous des ‘comptes’ permettant de consulter en toute sécurité sa situation, des dossiers en cours, l’état d’avancement de ses demandes, ses paiements ou remboursements, etc. …, ou encore l’informatisation des données et des échanges dans le domaine de la santé (SesamVitale, Dossier Electronique du Patient, etc. …)
Depuis quelques mois, il est même possible de consulter dès l’âge de 58 ou 60 ans son futur dossier de retraite en ligne et en détail !
Ayant travaillé pendant plusieurs années dans les technologies de l’information dans le secteur de la Santé Social, je peux vous assurer que je connais très bien ce sujet.
Il est à mon sens primordial que les Services Consulaires, sous l’autorité du Ministère des Affaires Etrangères, accélèrent tout particulièrement ce mouvement.
La dispersion géographique des Français à l’étranger, la nécessité d’échanges électroniques d’informations en ‘back office’ avec les autres Systèmes d’Information publics français, le coût et le délai des transports et des communications par courrier ‘papier’ sont autant d’arguments pour investir massivement dans cette direction.
Le consulat de demain sera une véritable agence en ligne, même si la présence de permanences restera justifiée mais à mon sens exclusivement pour la récupération de documents d’identité ou autres opérations exigeant une vérification physique du demandeur.

 

Quelles sont vos propositions concernant l’accueil et la valorisation de l’expérience des Français expatriés rentrant s’installer en France ?

L’ensemble de nos propositions s’inscrivent dans le cadre du programme l’Avenir en Commun, que nous avons construit avec Jean-Luc Mélenchon pendant plus d’un an.
Ce programme repose en particulier sur l’idée qu’il n’y a pas plusieurs catégories de Français, ceux qui sont d’une religion, ceux qui sont d’une autre ou ceux qui n’en ont pas, ou encore ceux qui sont d’un genre et ceux d’un autre, ou encore ceux qui vivent en France et ceux qui vivent à l’Etranger. Nous sommes unis par notre adhésion à notre devise de Liberté, Egalité, Fraternité, qui s’impose à tous nos concitoyens de la même manière.
Cette adhésion à la communauté nationale donne des droits qui sont les mêmes pour tous : nous voulons que les Français établis hors de France puissent avoir des droits pour la santé de leurs familles et pour l’éducation de leurs enfants, aussi proches que possibles de ceux qu’ils auraient sur le territoire national, aux contraintes près évidemment de leurs situations géographiques.
Dans cette même logique, les Français qui rentrent en France doivent aussitôt retrouver les mêmes droits, dans leur plénitude, que ceux de nos concitoyens qui y résident en permanence.
Ceci doit être vrai en matière de Santé : nous voulons faire en sorte que les citoyens français qui reviennent de l’étranger puissent être immédiatement protégés des maladies et des accidents de la vie, dès leur retour, alors qu’aujourd’hui les démarches peuvent prendre plusieurs mois. Nous proposons donc leur inscription immédiate, sans délai de carence et sans condition de résidence, à la sécurité sociale ou à la PUMA (Protection Universelle Maladie, ex-CMU).
En matière d’Éducation, les mesures que nous préconisons pour favoriser la scolarité des Français à l’étranger dans les établissements membres de l’AEFE facilitent évidemment largement la continuité de la scolarité de ces élèves Français, lors du retour en France.

 

Si vous êtes élue, comment comptez-vous garder un contact avec la circonscription ?

La première circonscription des Français hors de France représente 260,000 électeurs répartis sur un territoire grand comme 40 fois la France. Cette population est très concentrée dans quelques grandes villes, notamment Montréal (60,000 électeurs),  New York, San Francisco et Miami.
Être député de la 1ère circonscription c’est pour moi un engagement spécifique vis-à-vis de cet électorat, qui est à la fois soudé par ses valeurs, et en même temps très éclaté géographiquement. Je considère qu’il est de ma responsabilité de participer activement à l’animation de cette communauté, notamment en utilisant les technologies numériques qui sont ma spécialité, mais également en y assurant une présence physique aussi forte que possible.
Pour rester connecté systématiquement avec les réalités de la circonscription nous allons rapidement mettre en œuvre des technologies numériques, des plateformes collaboratives afin de développer la citoyenneté participative et investir et promouvoir les valeurs de notre République ainsi que la francophonie.
Lorsque je serai élue je partagerai mon temps entre la France et l’Amérique du Nord, et j’assurerai une présence permanente ici grâce à une représentation dans deux ou trois des principales métropoles.
Lors de chacun de mes séjours en France, cette permanence me permettra de garder un contact ‘physique’ dans les principales villes de la circonscription;  j’assurerai un contact quotidien avec ces permanences depuis Paris ; ceci  garantira une présence physique et une écoute permanente de nos concitoyens.

 

Pour finir, quelle est la mesure principale pour les Français de la circonscription que vous comptez défendre à l’assemblée ?

Tout choix étant un renoncement … Je crois que je mettrai prioritairement l’accent sur le soutien des établissements Français à l’étranger, avec les mesures financières toutes particulières que j’ai mentionnées plus haut.
Ces établissements proposent un enseignement de qualité, et constituent un ‘fer de lance’ de la promotion de la culture Française dans le monde, qui est probablement notre bien spécifique le plus précieux.
Ayant des enfants qui fréquentent un de ces établissements -le Lycée Claudel d’Ottawa, je suis quotidiennement témoin de l’extraordinaire vecteur de communication culturel que sont ces établissements, où se côtoient des élèves de dizaines de nationalités, canadiens, américains, français, étrangers (notamment enfants de diplomates).
Notre pays a longtemps été le seul à proposer un tel réseau, et -même si d’autres nous imitent-, l’AEFE reste la première organisation mondiale dans cette catégorie.
Il mérite, tant pour nos enfants que pour le soutien qu’il apporte au rayonnement de notre culture, une attention toute particulière, et j’en ferai ma toute première priorité.

 

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page Facebook: https://www.facebook.com/CLangloisFI/

Élections législatives : les réponses de David Sanchez (Nouvelle Donne)

Quelles sont vos propositions concernant l’offre d’enseignement pour les enfants français vivant à l’étranger ?

L’accès à l’éducation dans les écoles Françaises à l’étranger au plus grand nombre est une priorité pour moi. Celle-ci devra passer par une augmentation des dotations, qui ont malheureusement été diminuées  durant ce quinquennat de près de 10% et cela alors même que d’après les chiffres du ministère des affaires étrangères la population des FEHF (français établis hors de France) aurait augmenté pendant cette même période de près de 11%.
Je travaillerai pour qu’il y ait une augmentation de 20% du montant des dotations actuel, afin de compenser la diminution depuis 2012 tout en  prenant en compte de l’augmentation de la population.
L’accès à une éducation de qualité et d’autant plus quand il est question de l’accès au patrimoine culturel des enfants, ne devrait pas être négociable.

 

Comptez-vous œuvrer au maintien et à l’amélioration du dispositif d’aide financière à la scolarité ?

Oui, comme expliqué ci-dessus, l’amélioration de l’accès devra passer par une augmentation des dotations.

 

Quelles mesures comptez-vous proposer pour améliorer le service public consulaire compte tenu des contraintes budgétaires ?

En termes du service public consulaire je souhaite vous parler de deux sujets, le droit de vote et la dématérialisation des démarches administratives :
En termes de droit de vote nous devons parler pour les français de l’étranger de la facilitation du droit de vote, pour laquelle une réflexion autour du vote électronique devra être entamée car les citoyens sont sensibles à la question de la sécurisation du vote. En cas d’impossibilité de mise en place du vote électronique à distance Il faudra développer de nouvelles initiatives comme par exemple faciliter le vote par correspondance. Je pense par exemple à l’ouverture des déclarations de candidatures des candidats une semaine plus tôt afin de pouvoir assurer la logistique nécessaire à l’envoi du matériel électoral.
L’expression du droit de vote par le plus grand nombre est essentielle dans une démocratie, c’est pourquoi tous les efforts doivent être entrepris dans cette démarche.
En matière de démarches administratives. Je reconnais les efforts de l’Etat afin de faciliter les démarches, et je pense aux initiatives en cours pour la dématérialisation de certaines démarches pour les français établis hors de France en ce qui concerne la carte d’identité nationale.
Je travaillerai pour que d’autres initiatives puissent être entreprises comme par exemple la dématérialisation de l’envoi du certificat de vie, nécessaire pour toutes les démarches liées à la retraite. Ces initiatives ne pourront être entreprises que dans la limite des besoins en termes de sécurisation de l’information et nous tâcherons d’être sensibles à cette question (ex. obligations en termes de lutte contre le terrorisme).
Je ne vois pas meilleure manière d’avancer sur ces différents chantiers ainsi que sur d’autres qui touchent mes électeurs qu’en coopération avec eux et l’administration Française à l’étranger (consulats et ambassades) qui sont dépositaires des connaissances techniques et pratiques nécessaires à la mise en place d’une réforme efficace. C’est pourquoi dès ma prise de position j’organiserai au sein de mon équipe une initiative continuelle de consultation des électeurs à distance ainsi que lors de mes déplacements sur la circonscription.

 

Quelles sont vos propositions concernant l’accueil et la valorisation de l’expérience des Français expatriés rentrant s’installer en France ?

En termes de démarches pour le retour en France, je ne peux que louer l’initiative de l’administration de mettre en place un site internet dédié à l’assistance des français établis hors de France qui souhaitent retourner. Je pense au site http://retour-en-france.simplicite.fr/ et j’encourage les Français résidant à l’étranger et souhaitant retourner en France, à y accéder.
Néanmoins si cette initiative est très bien, je crois que nous pouvons aller plus loin dans l’assistance des milliers des Français qui rentrent chaque année en France. Je pense à la mise en place d’un service dédié, avec des agents compétents à offrir de l’assistance. La complexité du retour en France selon la situation familiale (salarié, entrepreneur, étudiant, enfants à charge, scolarisation, accès à la sécurité sociale, etc.) justifient je le crois un service. Pour commencer nous pourrons mettre en place un service expérimental. Ce service je le conçois comme étant centralisé en France et non pas multiplié dans chaque région du monde. Les démarches sont les mêmes à peu de choses près pour le retour en France peu importe la région d’origine, donc des économies d’échelle pourraient être obtenues en centralisant ce service.

 

Si vous êtes élu, comment comptez-vous garder un contact avec la circonscription ?
Elu je compte organiser au sein de mon équipe, comme expliqué plus haut, une initiative tout le long du mandat, de consultation des électeurs de ma circonscription. Des contacts réguliers en ligne seront garantis.
Aussi dans la limite de ce qu’une présence assidue à l’assemblée nationale le permet, je serai en déplacement dans ma circonscription le plus régulièrement possible, afin de pouvoir échanger de vive voix avec mes électeurs, cueillir leurs propositions ainsi que mieux comprendre les différentes problématiques qu’ils confrontent.

 

Pour finir, quelle est la mesure principale pour les Français de la circonscription que vous comptez défendre à l’assemblée ?

Toutes les mesures que je défendrai à l’assemblée nationale seront dans l’intérêt des français établis hors de France. Je crois qu’il est important noter que les français de l’étranger ont un regard non seulement sur ce que l’assemblée nationale régule et qui touche directement les français établis à l’étranger mais aussi toutes les lois qui donnent une direction à la France et qui affectent directement la métropole, ou les DROM. N’oublions pas qu’un français établis hors de France peut être amené à retourner en France temporairement ou définitivement et peut avoir des raisons (familiales ou autres) de souhaiter voir la France avancer vers ce dont il pense c’est la bonne direction. C’est pourquoi chacune de nos propositions en matière d’emploi, environnement, représentativité, parmi d’autres, seront faites dans le sens de diriger la France, notre France, dans la direction d’un Etat juste, solidaire et démocratique.

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